Un nouveau "jeu" ou "Regarde ce que tu m'as faire faire..."

Comme je vous l'ai dit dans mon précédent article, ce jeu est souvent associé au "OUI, MAIS..." dont il est une variante.

C'est un jeu activé par une "Victime" à forte tendance persécutrice.

Son déroulement

Il commence comme "Oui, mais..." :

1. Votre interlocuteur vient vous demander de l'aide,
2. Vous lui faites plusieurs propositions qu'il réfute à coup de "Oui, mais..." ou d'objections,
3. Face à votre impatience, il se décide à choisir, au final, avec des mines de "pauvre victime" (ce qui est un pléonasme),  une des options suggérée,
4. Mais comme :
                                  a) il n'est pas vous, 
                                  b) que vous n'êtes pas lui et que,
                                  c) l'un de ses objectifs cachés et de mettre en échec "ses" sauveteurs,
il  va "s'arranger" pour faire rater la solution préconisée.
5. Il reviendra alors vous voir et vous persécutera à coups de "j'aurais mieux fait de ne pas t'écouter...", "c'est de ta faute...", "je savais bien que tu ne pouvais rien pour moi...", "maintenant, c'est encore pire qu'avant", "c'est de ta faute..."

Oui, c'est votre faute si votre interlocuteur a fait ce qu'il a fait. Lui n'y est pour rien, bien sûr.

L'objectif recherché :

Les personnes qui jouent à ce jeu cherchent en toute chose à s'exonérer de leurs responsabilités. Tout est de la faute des autres, et elles ne sont pour rien dans ce qui leur arrive.
Il est plus simple pour elles de penser qu'elles sont pas responsables de leurs problèmes et de rejeter la responsabilité sur les autres...

Mes suggestions :

- Avoir toujours en mémoire le proverbe suivant :

"Les conseilleurs ne sont pas les payeurs"
- Revenez à l'article précédent, et fuyez ces demandeurs de conseils qui, en fait, n'en cherchent pas vraiment, mais cherchent à mettre leur entourage en échec et à se poser en victime.
- Si vous voulez échapper à ce type de persécution, souvenez-vous que ce type de "victime pleunicharde" est souvent un "Enfant Soumis" et plutôt que lui donner des réponses de type "Parent Nourricier", faites appel à des réponses de type "Adulte", c'est-à-dire à la rationalisation, au bon sens du style "tu sais, ce qui est bon pour moi n'est pas forcément pour toi, car je suis quelqu'un de différent", ou bien, "il m'est difficile de me mettre à ta place, car je ne suis pas toi...".

Prochainement, des jeux de "Persécuteur"....

Et en attendant, je vais vous offrir (et m'offrir) un plaisir "narcissique", (mais pas pervers) en vous proposant cette  chanson que j'adore de Léonard Cohen qui est revenu sur scène ces jours ci :